De nombreuses femmes peuvent sembler à première vue inaccessibles et inapprochables. Elles sèment le trouble chez les hommes et deviennent souvent l'objet de moqueries et de stéréotypes. Parmi ces surnoms, l'un des plus courants est celui de « bas bleu ». Mais cette définition s'applique-t-elle vraiment à toutes ces femmes ? Qu'est-ce qui se cache derrière ce concept, et peut-on voir derrière la froideur extérieure une réelle dignité ?
Les femmes à qui l'on attribue ce titre semblent souvent distantes et fermées au flirt et à la coquetterie. Elles n'essaient pas de faire une impression immédiate sur les autres avec leur apparence, préférant un style sobre, voire austère. Ces femmes utilisent rarement des cosmétiques ou des bijoux, et ce minimalisme ne fait que souligner leur sérieux et leur inaccessibilité. Toutefois, cela ne signifie pas que cette rigueur extérieure ne cache pas des sentiments et des émotions profondes.
Le plus souvent, le « bas bleu » est une femme qui se concentre sur sa carrière ou ses loisirs personnels, et qui ne s'intéresse pas aux relations frivoles. Elle se caractérise par son travail acharné et son dévouement. Vous pouvez rencontrer cette femme dans une bibliothèque, une exposition ou une librairie, où les activités intellectuelles occupent le devant de la scène. Ces femmes réussissent souvent dans leur carrière, dirigent leur propre entreprise et y consacrent tout leur temps. C'est leur force, mais aussi leur faiblesse : elles se retrouvent souvent seules, car les hommes craignent leur indépendance.
La question qui se pose est la suivante : pourquoi ces femmes sont-elles appelées « bas bleus » ? Historiquement, le terme est né de l'association de la couleur bleue avec la spiritualité et la chasteté. Les femmes qui privilégiaient les activités intellectuelles au détriment de la vie privée laissaient perplexe et étaient souvent l'objet de moqueries. À une époque où la science était interdite aux femmes, seules les plus courageuses et les plus indépendantes d'entre elles osaient s'opposer à l'ordre social, en rejoignant les cercles fermés et l'autodidaxie. Elles se caractérisaient par un engagement profond dans la science et la créativité, et par le désir de faire la différence dans le monde.
Bien que ces femmes semblent froides et distantes, derrière leur apparence stricte se cachent souvent douceur et vulnérabilité. La peur d'une attention masculine brutale et intrusive les pousse à se cacher derrière un masque d'inaccessibilité. Mais il existe un homme qui peut voir derrière cette armure du monde intérieur, et une femme atteinte du « syndrome du bas bleu » peut s'ouvrir, montrant sa vraie nature chaleureuse.
Un aspect important est que ces femmes sont souvent victimes d'infidèles, car elles n'ont aucune expérience de la communication avec le sexe opposé. Malgré leur réussite professionnelle, elles peuvent être vulnérables dans leurs relations, ce qui en fait des cibles faciles pour les escrocs. Mais avec le bon homme, qui saura comprendre et apprécier leur profondeur, elles peuvent devenir des partenaires fiables et des mères attentionnées.
Le terme « bas bleu » n'est donc pas une étiquette et encore moins un jugement. C'est une sorte de réaction de défense face à un monde où l'impolitesse et l'égoïsme prévalent souvent. Et peut-être qu'un jour les hommes commenceront à prêter attention à ces femmes intelligentes et non gâtées, découvrant ainsi de nouvelles relations profondes, pleines de sens et de compréhension mutuelle.